Le choeur Ars Viva a été fondé en 1973 par Patrick Belliard. Il s'agit alors de la Chorale de la Maison des Jeunes et de la Culture d'Evreux. Composé au départ de 13 personnes, le groupe compte rapidement une trentaine de choristes amateurs. Le répertoire est constitué à cette époque d'oeuvres de la Renaissance et d'oeuvres folkloriques (folklore catalan, alsacien, canadien, negro spirituals, etc.).

 

Sous la direction de Patrick Belliard, la chorale de la MJC s'étoffe rapidement (atteignant environ 60-70 choristes à la fin des années 1970) et aborde un répertoire plus classique, souvent en association avec d'autres choeurs et l'Orchestre des Concerts Lamoureux sous la direction de Jean-Claude Bernède. Au programme, la IXe Symphonie de Beethoven en 1978, Jephté de Carissimi en 1979, le Requiem de Verdi en 1980, le Requiem de Berlioz en 1981 (deux oeuvres que le choeur aura l'occasion d'interpréter à Paris en l'église de la Madeleine), le Dixit Dominus de Haendel en 1983 (sous la directionde Patrick Belliard), le Requiem de Fauré en 1984, Le Roi David d'A. Honegger en 1985 (sous la direction de Patrick Belliard), le Requiem allemand de Brahms en 1986, etc. Les choeurs de la MJC se produisent dans tout le département de l'Eure (Conches, Pont-de-l'arche, Breteuil, Le Neubourg, Verneuil, Irréville, etc.), mais aussi à Rouen, au Havre et à Paris.

 

En 1986, la Chorale de la MJC prend son envol et devient l'Association Ars Viva. En 1987, le choeur donne sous la direction de Patrick Belliard, le Gloria de Vivaldi et la Cantate 140 de Bach ; en 1988, le Magnificat de Bach , la Cantate 51 et des motets de Telemann à Evreux et au Bec-Hellouin (avec l'Ensemble Orchestral de Hte Normandie); en 1989 Via Crucis de Liszt et des Motets de Mendelssohn à Evreux ( avec Orgue ) et au Bec-Hellouin ( avec Piano) ; en 1989, le Requiem de Campra (Ensemble Instrumental et Solistes) à Evreux et à Verneuil. 

 

En 1989 le choeur Ars Viva fusionne avec l’ensemble vocal « Puy de Musicque » (fondé en 1985 par Patrick Belliard) afin de constituer un ensemble à géométrie variable pour l'interprétation d'oratorios ou de pièces avec un effectif plus réduit. En le choeur Ars Viva - Puy de Musicque créé le Psaume Sans Paroles d'Arnaud Dumont pour Choeur et Guitare dans le cadre du festival de Musique Contemporaine d' Evreux. Cette oeuvre fut également donnée à Paris (en l'église St-Philippe-du-Roule) avec des Madrigaux de Monteverdi .

 

En 1990, l’ensemble « Ars viva – Puy de Musicque » passe sous la direction d’Etienne Lestringant. Le choeur crée, en 1993, les Béatitudes, oeuvre de Frédéric Lagnau. En 1995, il donne le Gloria d'Antonio Vivaldi ainsi que les Litanies de la Vierge de Francesco Durante; en 1996, le Requiem de Gabriel Fauré et Les sept paroles du Christ sur la croix de Charles Gounod ;  en 1997, le Dettinger Te Deum et The ways of Zio do Mourn de Haendel ; en 1998, le Requiem de Mozart ; en 1999, le choeur interprète des chorals de Bach, Liszt et Bruckner.

En partenariat avec le chef d'orchestre Philippe Hui (Opéra national de Paris, directeur artistique de l'Atelier lyrique de Haute-Normandie), Ars Viva a interprété la Petite messe solennelle de Rossini (2003) et le Requiem de Mozart (2006).

 

Au cours de la dernière décennie, le Choeur Ars Viva - Puy de Musicque a été successivement dirigé par Alexandre Adamiec (2003-2010) et Marie-Lou Michaud (2010-2013). Il a présenté différents programmes autour d'oeuvres de Vivaldi, Schubert, Mozart, Mendelssohn, Brahms, Gounod ou Fauré.

 

Depuis septembre 2013, c'est Bruno Boterf qui apporte ses compétences à la direction du Choeur Ars Viva.

 


 

Le "Puy de Musicque"

 

Fondé en 1983, à l'initiative de quelques chanteurs amateurs d'Evreux et des environs, l'ensemble vocal "Puy de Musicque" a fusionné avec Ars Viva en 1989. Dirigé par Patrick Belliard, cet ensemble avait décidé de choisir l'appellation "Puy de Musicque" afin d'exprimer clairement son attachement à un style musical et à la région où il s'est créé. En effet, la ville d'Evreux fut au XVIe siècle le lieu d'un concours de composition polyphonique organisé par la confrérie des chantres de la cathédrale à l'instigation de l'un d'entre eux, qui était aussi un des plus fameux musiciens de son temps, Guillaume Costeley. Ce concours, dit "puy de musicque", sut attirer quelques uns des plus remarquables musiciens de l'époque, venus de toutes les régions du royaume. Les chantres dressaient chaque année leur podium ("puy") devant la cathédrale pour faire entendre à la population locale les oeuvres religieuses et profanes qu'on leur avait adressées, avant de conclure la fête par un banquet.